Durabilité, résilience et accessibilité
Depuis 2015, Auxilia accompagne les territoires dans leurs stratégies de transition agricole et alimentaire. Nous avons vu émerger les Projets Alimentaires Territoriaux (PAT), participé à leur conception avec tous les acteurs du système agro-alimentaire et à leur déploiement sur l’ensemble du territoire national.
Désormais nous poursuivons notre accompagnement dans leur mise en œuvre opérationnelle, la structuration, l’animation de la démocratie alimentaire ou encore la lutte contre la précarité.
Comment améliorer la durabilité de notre système agricole et alimentaire ?
Comment mieux anticiper les changements à venir et ainsi accroitre la résilience des filières agro-alimentaires et leurs capacités d’adaptation ?
Quelles solutions inventer pour garantir l’accessibilité de tou.te.s, à une alimentation durable, saine et de qualité ?
Comment mobiliser les citoyens-consommateur.rices et structurer avec eux une véritable démocratie alimentaire ?
Comment redéfinir le rôle et la place des collectivités dans la gouvernance alimentaire locale ?
Imaginer et mettre en œuvre
la transition agricole et alimentaire dans les territoires
Accompagner l’élaboration
de stratégies pour une agriculture responsable et une alimentation durable et résiliente
Anticiper et accompagner
les changements de pratiques
Faciliter l’émergence de projets économiques
durables et pérennes dans les territoires, au service de la transition du système agro-alimentaire
Repenser la gouvernance alimentaire locale
mais également mobiliser l’ensemble des parties prenantes et poser les jalons d’une véritable démocratie alimentaire
Lutter contre la précarité
et faciliter l’accès de tous à une alimentation durable, saine et de qualité
Accompagner la montée en compétences
mais aussi l’interconnaissance et le partage d’expériences
Depuis près de 10 ans
notre accompagnement auprès des collectivités s’effectue sur plusieurs domaines :
Conseil stratégique
Projets Alimentaires Territoriaux (PAT), gestion de la ressource en eau et de la biodiversité, gestion foncière, adaptation au changement climatique, santé alimentaire, accessibilité alimentaire et lutte contre la précarité, urbanisme et aménagement du territoire, « villes nourricières »…
A lire, notre article sur le PAT.
Conseil opérationnel
Etudes d’opportunité et de faisabilité pour l’approvisionnement local et durable de la restauration collective, la logistique alimentaire, les outils de transformation, les tiers-lieux, l’aide alimentaire, et l’alimentation bas carbone. Animation de la démocratie alimentaire.
Emergence et accompagnement
des porteurs de projets : Appels à projets, marathons créatifs « Mon incroyable terroir », agriculture urbaine, paysages alimentaires …
Animation de réseau, conférences, formation élus et services…
Vous avez un besoin ?
Contactez-nous pour nous expliquer votre projet.
Bérengère MENDEZ
Directrice Agricultures & alimentation et de l'agence de Lyon
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Réveiller nos futurs – Avril 2025
Eclairer, partager, décloisonner, surprendre les nouvelles tendances, décrypter les signaux faibles…, autrement dit « Réveiller nos futurs », la proposition de la newsletter d’Auxilia.
Réveiller nos futurs – Fév 2024
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Ils nous fontconfiance
Explorer la mise en œuvre d’une démarche type« Terres de Sources » à Niort Agglo
« Terres de Sources » © est une initiative rennaise permettant à la restauration collective de s’approvisionner localement et durablement grâce à un label local respectueux de la ressource en eau. Dans un contexte de fortes concentrations en nitrates et polluants liées à des pratiques agricoles intensives, Niort Agglo souhaite répliquer cette démarche pour construire des partenariats solides entre collectivités locales, agriculteurs et autres parties prenantes, au service d’un système alimentaire et agricole résilient et durable.
- La mission Étudier l’opportunité et la faisabilité de la mise en œuvre d’une démarche type « Terres de Sources » à Niort Agglo en appui au groupement piloté par Soliance Alimentaire
- La démarche • Mettre en œuvre une approche participative et collaborative : analyse documentaire, entretiens avec les parties prenantes, focus groupes, séminaires et ateliers de travail, co-construction de scénarios et validation des opportunités
• Réaliser un benchmark de démarches similaires pour tirer des enseignements, adapter les meilleures pratiques au contexte local et renforcer la concertation et l’implication continue des acteurs du monde agricole et des autres acteurs du territoire - Les résultats • Un benchmark de solutions inspirantes permettant d’identifier des pistes alternatives intéressantes à approfondir
• Un séminaire élargi confirmant l’intérêt local pour la création d’un cahier des charges durable et restrictif sur les pratiques et les produits
Co-construire la Stratégie régionale de l’alimentation 2025–2028et organiser les Assises de l’Alimentation
Auxilia assure l’animation des Assises de l’alimentation pour coconstruire, avec l’ensemble des parties prenantes, une nouvelle politique régionale en faveur d’une alimentation locale, durable et accessible à toutes et tous. La démarche vise également à poser les bases d’un engagement renouvelé et d’une mobilisation pérenne des acteurs à tous les échelons territoriaux, en travaillant le continuum production–transformation–distribution, la formation des professionnels, la solidarité et la santé alimentaire, ainsi que le potentiel touristique et culturel de l’alimentation.
- La mission Appuyer la construction de la Stratégie régionale de l’alimentation 2025–2028 et organiser les Assises de l’Alimentation avec l’ensemble des parties prenantes
- La démarche • Consolidation du diagnostic agricole et alimentaire régional
• Animation de la concertation régionale : entretiens individuels et collectifs, groupes de travail thématiques
• Consolidation de la stratégie et de la gouvernance régionales
• Organisation et animation des Assises de l’Alimentation pour lancer la phase opérationnelle avec les parties prenantes - Les résultats • Une Stratégie régionale de l’alimentation 2025–2028 co-construite avec les parties prenantes régionales et articulée avec les différentes strates d’action publique, notamment les PAT
• Une gouvernance régionale renouvelée, avec une Région cheffe de file des enjeux alimentaires
Evaluer la faisabilité d’un pôle de valorisationdes productions agricoles locales
Dans le cadre du potentiel rachat de la friche industrielle Lactalis de Saint-Maclou, la CA Lisieux Normandie s’interroge sur la faisabilité d’un pôle de valorisation des productions locales. Auxilia réalise une étude pour évaluer la pertinence, l’opportunité et la faisabilité d’une légumerie/conserverie, une cuisine centrale une plateforme logistique, des ateliers de transformation (lait, viande, farine, huile et pain) et un magasin de produits locaux.
- La mission Accompagner la CA Lisieux Normandie dans l’étude de pertinence, d’opportunité et de faisabilité d’un pôle de valorisation des productions locales sur la friche industrielle
- La démarche • Analyse de l’organisation actuelle des filières locales et évaluation des besoins
• Cartographie des outils de valorisation existants pour analyse du contexte concurrentiel régional
• Analyse de faisabilité des usages les plus pertinents
• Prédimensionnement de chaque usage (m² nécessaires, €/m² d’investissement, volumes, chiffre d’affaires, ETP, aménagement, etc.) - Les résultats • Analyse de faisabilité des usages les plus pertinents et un pré-dimensionnement de chaque outil de valorisation envisagé
• Eléments objectivés pour la formalisation, le phasage et le dimensionnement du projet global par l’Agglomération
Favoriser l’accessibilité alimentaire dans les QPV
Les habitants des QPV sont plus exposés à un risque d’insécurité alimentaire considéré comme un déterminant majeur de la dégradation de la santé des populations et comme un facteur d’exclusion sociale. L’accessibilité alimentaire est donc un enjeu central des politiques de la ville.
- La mission Accompagner quatre QPV pilotes à Marseille, St Ouen, Angoulême et St Joseph (la Réunion) pour renforcer l’accessibilité alimentaire
- La démarche • Animation de quatre groupes locaux : état des lieux des freins à l’accessibilité et co-construction de routes individuelles et opérationnelles
• Animation d’un groupe de partenaires nationaux pour définir les évolutions réglementaires et juridiques - Les résultats • Des feuilles de route locales pour structurer des filières, repenser l’aide alimentaire et ses aménagements, animer la démocratie alimentaire
• Mieux intégrer les enjeux de nutrition dans les politiques éducatives, expérimenter la sécurité sociale de l’alimentation, articuler les dispositifs de formation et de création d’emploi
Relocaliser les filières et l’alimentation
Le PAT porté par la Métropole et le PETR du Pays d’Arles (121 communes, 2 millions d’habitants) vise l’autosuffisance alimentaire locale et à renforcer la proximité sociale et la solidarité entre producteurs et consommateurs. La question de la relocalisation de l’alimentation et de la structuration de filières agro-alimentaires locales, rémunératrices et accessibles à tout.es, est au cœur de ce PAT.
- La mission • Etudier la pertinence et la faisabilité de relocaliser les filières végétales
• Définir les leviers d’action métropolitains pour favoriser le développement d’une offre alimentaire de proximité, à destination des habitants du territoire. - La démarche • Analyse de 40 filières végétales du territoire et identification de 9 sous-filières présentant un potentiel important de relocalisation au regard d’un bouquet d’indicateurs
• Etude de faisabilité et des conditions de la relocalisation - Les résultats • Feuille de route pour 8 filières : pois chiches, blé dur, tomates fraîches et d’industrie, carottes, pommes de terre, pêches, prunes et fraises.
• Formalisation du rôle et des actions portées par la Métropole : débouchés en restauration collective, investissements, stratégie foncière, animation territoriale…
Qu’est-ce qu’un projet alimentaire territorial (PAT) ?
Un projet alimentaire territorial (PAT) est une démarche portée par une collectivité ou un collectif d’acteurs pour relocaliser l’agriculture et l’alimentation sur un territoire donné. Il s’appuie sur un diagnostic partagé de l’agriculture et de l’alimentation, puis sur une stratégie alimentaire de territoire et un plan d’actions opérationnelles (circuits courts, restauration collective, accès à une alimentation durable pour tous, structuration de filières locales…).
Les PAT visent à construire un système alimentaire territorial durable, en intégrant les dimensions économiques, sociales, environnementales et de santé et en fédérant producteurs, collectivités, associations, entreprises et habitants autour d’un projet commun.
Quelle différence entre PAT, plan alimentaire territorial et stratégie alimentaire de territoire ?
Un Projet Alimentaire Territorial (PAT) est une démarche globale, reconnue par l’État, qui vise à construire un système alimentaire territorial durable. Il s’appuie sur un diagnostic partagé, une stratégie alimentaire de territoire et un plan d’actions pour relocaliser l’agriculture et l’alimentation, développer les circuits courts, lutter contre la précarité alimentaire et rendre l’alimentation durable accessible à tous.
Le plan alimentaire territorial désigne plutôt la traduction opérationnelle de cette démarche : c’est le document qui précise les objectifs, les actions, le calendrier, les moyens et la gouvernance du projet alimentaire territorial à l’échelle du territoire.
La stratégie alimentaire de territoire correspond, elle, à la vision d’ensemble et aux choix politiques : quelles priorités pour l’alimentation durable, quels publics cibler, quelles filières soutenir, comment articuler agriculture, santé, climat, justice sociale, etc.
En résumé :
- le PAT est la démarche globale et le cadre reconnu ;
- la stratégie alimentaire de territoire en porte la vision politique ;
- le plan alimentaire territorial en détaille la mise en œuvre concrète.
Comment une collectivité peut-elle construire une politique d’alimentation durable ?
Une collectivité construit une politique d’alimentation durable en partant d’un diagnostic partagé du système alimentaire local : production agricole, transformation, distribution, restauration collective, précarité alimentaire, gaspillage, impacts environnementaux et sanitaires. Ce diagnostic associe les acteurs du territoire (producteurs, associations, élus, services, entreprises, habitants) et permet d’identifier les enjeux prioritaires : accès à une alimentation durable pour tous, soutien aux agriculteurs, relocalisation des filières, santé, climat…
Sur cette base, la collectivité définit une stratégie alimentaire de territoire : une vision politique claire, des objectifs chiffrés et des priorités (par exemple : développer les circuits courts, faire évoluer la restauration collective, lutter contre la précarité alimentaire, soutenir l’agriculture responsable ou régénérative). Cette stratégie se traduit ensuite dans un plan d’actions opérationnel – souvent à travers un Projet Alimentaire Territorial (PAT) ou un plan alimentaire territorial – avec une gouvernance dédiée, un calendrier, des moyens identifiés et un dispositif de suivi-évaluation.
Concrètement, une politique d’alimentation durable combine par exemple :
- l’évolution des achats publics (restauration collective, marchés publics),
- le soutien aux filières locales et aux pratiques agricoles durables,
- des actions contre la précarité alimentaire,
- des démarches de démocratie alimentaire (concertation, participation citoyenne).
Comment articuler aide alimentaire, précarité alimentaire et démocratie alimentaire ?
Articuler aide alimentaire, précarité alimentaire et démocratie alimentaire, c’est passer d’une logique d’urgence à une politique d’alimentation durable et juste socialement, construite avec les habitants.
D’un côté, l’aide alimentaire répond à court terme à la précarité alimentaire : elle évite que des personnes renoncent à se nourrir. Mais à elle seule, elle ne traite pas les causes structurelles (revenus, accès aux commerces, qualité de l’offre, coûts de l’alimentation durable, organisation du territoire, etc.). La démocratie alimentaire vise justement à donner une place aux personnes concernées, aux associations, aux agriculteurs, aux acteurs de la santé, dans la définition des priorités et des solutions : quels dispositifs d’aide, quelles formes d’accès (épiceries sociales, tarification solidaire, sécurité sociale de l’alimentation…), quels lieux et quels services pour faciliter une alimentation durable pour tous.
Pour une collectivité, articuler ces trois dimensions consiste à :
- Associer les publics en précarité et les structures d’aide aux diagnostics et aux décisions, plutôt que de concevoir l’aide “pour eux sans eux”.
- Intégrer l’aide alimentaire dans une stratégie alimentaire de territoire (PAT, plan alimentaire territorial…), en lien avec les politiques sociales, de santé, de mobilité et d’aménagement.
- Développer des solutions qui sortent de la seule logique de “distribution” : accès économique à l’alimentation durable, lieux de convivialité, projets participatifs autour de la cuisine, du jardinage, des marchés, etc.
L’objectif n’est pas d’opposer aide alimentaire, précarité et démocratie alimentaire, mais de les relier dans une même politique d’alimentation durable construite avec et pour les habitants les plus concernés.
Comment intégrer l’agriculture responsable et régénérative dans une stratégie territoriale ?
Intégrer une agriculture responsable et régénérative dans une stratégie territoriale consiste à faire de l’agriculture un levier central de la transition écologique et alimentaire du territoire, plutôt qu’un secteur à part. Cela commence par un diagnostic partagé : types de productions, pratiques agricoles, pressions sur les sols et la ressource en eau, vulnérabilité au changement climatique, besoins des habitants en alimentation durable, poids des filières locales, etc. Ce diagnostic permet d’identifier où et comment développer des pratiques d’agriculture responsable, raisonnée et régénérative (rotation des cultures, couverture des sols, agroforesterie, réduction des intrants, préservation de la biodiversité…).
Sur cette base, la collectivité peut inscrire l’agriculture responsable et régénérative dans sa stratégie alimentaire de territoire et ses documents de planification (PCAET, SCOT, PLU, stratégie climat, plan alimentaire territorial ou Projet Alimentaire Territorial – PAT). Concrètement, cela passe par :
- des politiques foncières et d’aménagement qui préservent les terres agricoles et facilitent l’installation ou la transmission d’exploitations engagées dans la transition ;
- des dispositifs d’accompagnement technique, financier et collectif des agriculteurs vers des systèmes plus durables (agroécologie, agriculture régénérative, bio, circuits courts…) ;
- la mobilisation de la restauration collective et des achats publics pour sécuriser des débouchés aux filières responsables et régénératives ;
- la construction de filières territorialisées qui relient agriculteurs, transformateurs, distributeurs, acteurs sociaux et habitants autour d’objectifs communs.
Intégrer l’agriculture responsable et régénérative dans une stratégie territoriale, c’est donc articuler transition agricole, alimentation durable, climat, eau, biodiversité et justice sociale, en co-construisant avec les agriculteurs et l’ensemble des acteurs du système alimentaire local.
Les métiers
Nous accompagnons nos clients dans toutes les phases de leur projet de transition écologique et sociale.
