
D’après une étude empirique menée à l’échelle d’Auxilia, la répétition de comportements éco-responsables pourrait conduire à augmenter les chances de grossesses multiples. Explications à ne pas trop prendre au sérieux.
Une entreprise engagée
Entreprise spécialisée sur les politiques de transition socio-écologique, Auxilia s’efforce de mettre ses pratiques quotidiennes au diapason de ce qu’elle préconise sur les territoires. Son lieu principal, la manufacture durable ? A Paris, une ancienne imprimerie, écoconçue. A Nantes, le Solilab, lieu exemplaire biosourcé. Les fournitures ? Le papier est 100% recyclé, le mobilier est équitable et les équipements informatiques appréhendés pour être utilisés le maximum d’années. L’électricité ? Fournie par la coopérative Enercoop, 100% d’origine renouvelable. Les déchets ? Au-delà des flux classiques, même le marc de café ou et les biodéchets (grâce à notre lombricomposteur) trouvent un exutoire. Les déplacements des salariés ? L’entreprise proscrit l’utilisation de l’avion pour les voyages professionnels et encourage le vélo, par le versement de l’indemnité kilométrique pour les déplacements domicile-travail et le remboursement des abonnements aux systèmes de vélo en libre service.
Au final, le bilan carbone que réalise Auxilia chaque année montre que l’impact peut décroître d’année en année. En 2016, le bilan carbone était de 37,6 tonnes équivalent CO2, en raison principalement des achats et des déplacements. Chaque année, Auxilia décide de compenser ses impacts, soit en plantant des arbres, soit en soutenant en 2018 le projet d’énergies renouvelables MinaWatt.
Des salariés convaincus…
Bien sûr, les salariés d’Auxilia sont libres, sur leur temps personnel, de partir faire le Paris-Dakar ou encore d’opter pour un régime 100% carné. Cependant, force est de constater que, dans la moyenne, ils semblent plutôt plus écolos que le Français « moyen ». Il suffit pour cela de voir la pile de vélos qui se gare chaque matin au 41 rue du chemin vert ou dans les locaux lyonnais ou nantais, de même que les escapades groupées vers les restaurants bio lors de la pause méridienne…
Un questionnaire adressé aux salariés a été réalisé récemment pour objectiver ces pratiques et l’impact global de la société : nous en ferons un article dédié sur ce même blog dès qu’il sera analysé.
Des grossesses multiples
Nous en venons à l’objet de l’article, qui n’aura pas manqué de surprendre tout lecteur habitué à nos analyses. Dans le contexte décrit, où les salariés adoptent globalement un comportement écolo, qu’observe-t-on quant aux naissances passées et à venir ? Une récente nouvelle est venue confirmer un phénomène observé de longue date (voir ci-contre).
Doit-on y voir une corrélation avec le mode de vie écolo de ces personnes qui, pleines de vie, la transmettent doublement ? S’agit-il d’une revanche de l’impact carbone individuel, celui-ci souhaitant reprendre d’un côté ce qu’il perd de l’autre ? Les hypothèses, dans la communauté scientifique, abondent.Comme souvent, les chiffres parlent d’eux-mêmes. Sur les 14 salariés d’Auxilia qui ont un ou plusieurs enfants, quatre ont eu des jumeaux, soit un taux extraordinaire de 28% des parents! Dans le même temps, en France selon l’INSEE (2017), moins de 2% des grossesses étaient multiples ! Une différence de taille entre les deux échantillons…
Mais l’équipe Auxilia, réunie en séminaire, a choisi une autre interprétation : le hasard. Pleine de bon sens, cette explication présente un autre avantage, non négligeable compte tenu des convictions portées par l’entreprise : ne pas décourager les futurs écolos ou les futurs salariés d’Auxilia !