2021 : Auxilia fête ses 20 ans !

24 juin 2021 12:32
Chapô

Cet article est le premier d’une série pour célébrer cet anniversaire et de revenir sur la façon dont nous avons servi notre mission : accompagner les territoires dans leur transition écologique et solidaire.

Back in 2001 : imaginée par son fondateur et actuel président, Bertrand Méloy, serial entrepreneur de l’intérêt général, Auxilia nait avec une raison d’être simple. Mettre en œuvre le développement durable (DD), comme on disait à l’époque, dans les territoires.

Ce projet, Bertrand l’a mené d’abord avec une poignée de complices et un modèle économique axé sur le mécénat. De grands groupes ont soutenu des projets de recherche – action tournés vers les Agendas 21, ces premières stratégies territoriales de DD. Auxilia a été un pionnier de ces démarches, et a inventé en faisant. Elles ont fait des petits : les premiers plan climat (Auxilia a accompagné le premier plan climat à Grenoble dès 2005) ou encore les toutes premières démarches d’écologie industrielle et territoriale.

L’entrée dans le Groupe SOS

En 2005, Bertrand s’est tourné vers Jean-Marc Borello et le Groupe SOS au moment de faire pivoter le projet et de changer de modèle, en l’orientant vers les études et le conseil. Le Groupe SOS a alors soutenu le redéploiement des activités d’Auxilia. Il faut se souvenir qu’en 2005, le DD n’était pas au cœur des politiques publiques comme il l’est aujourd’hui. C’était aussi précurseur, pour un acteur du social tel que l’était le Groupe SOS à l’époque, de s’engager résolument en faveur de l’environnement et du climat. Ce qui n’était encore qu’une idée, un risque en 2005 est devenu une réalité palpable par des millions d’individus : l’urgence climatique crée, elle multiplie même, les urgences sociales. La fin du monde et la fin du mois sont les deux faces d’une même étoffe.

Les fiançailles avec Mobility+ et Chronos

En 2012, Auxilia se fiance avec Mobility+. Mobility+, c’est une aventure entrepreuriale lancée par Marc Fontanès – l’un des fondateurs de Wimoov également - en 2001, avec la mission de développer une mobilité durable et inclusive. Mobility+ avait rejoint le groupe SOS en 2007, et en 2012 les 2 structures fusionnent et choisissent de garder le nom d’Auxilia et la structure d’association loi 1901. Ce choix de garder une structure non lucrative est essentiel. Cette non lucrativité ne signifie pas qu’Auxilia ne peut pas dégager des bénéfices. Elle garantit en revanche qu’Auxilia ne rémunère pas le capital puisqu’elle n’a pas d’actionnaire. Nous croyons profondément que, quand la structure n’appartient à personne, elle est capable de mieux servir sa mission. Cela nécessite évidemment de repenser l’organisation interne. Dans un cabinet de conseil classique, les « seniors » peuvent être associé.e.s au capital. Chez Auxilia, il nous a fallu inventer d’autres leviers pour fidéliser les collaborateurs. Ça fera (peut-être) l’objet d’un article à suivre.

En 2015, nos camarades de Chronos, cabinet fondé par Bruno Marzloff – l’actuel président de la Fabrique des mobilités – et spécialisé  dans les études sociologiques et la prospective urbaine, rejoignait le Groupe SOS. En 2019, les structures fusionnaient et Chronos devenait une marque d’Auxilia, parce que les échanges et les collaborations devenaient si fréquentes qu’ils exigeaient de faire organisation commune.

Fiers de nos contributions

Depuis 20 ans, Auxilia s’enorgueillit de quelques succès. Nous sommes fiers d’avoir été des précurseurs dans le champ de la transition écologique. En mettant en œuvre les premiers Agendas 21 dans les années 2000, les premiers plans climat, les premières feuilles de route d’économie circulaire, en accompagnant plus de 150 plans de mobilité d’entreprises. Nous sommes aussi fiers d’avoir contribué à installer dans l’agenda politique des élus  des sujets comme la mobilité inclusive, avec Wimoov et le LMI, comme l’écologie industrielle, l’adaptation au changement climatique, d’avoir exploré des sujets émergents comme la mobilité en réseau,  la résilience territoriale, les bénéfices de l’agroécologie pour les territoires avec le plaidoyer Fermes d’Avenir, d’avoir créé des ressources ouvertes pour les territoires, comme l’outil Facete, développé avec nos collègues de Transitions DD. Fiers d’avoir inventé des approches sensibles, à la fois humaines et expertes, et réjouis aussi d’être quotidiennement au contact des acteurs de la transition dans les territoires. Et plus que jamais résolu à imaginer de nouvelles façon de permettre au monde de demain d’advenir le plus vite possible.

Et dans 20 ans ?

Et pour finir, un vœu d’anniversaire : dans 20 ans, nous voulons avoir disparu. Notre ambition, c’est d’être devenu inutile dans 20 ans. Cela signifierait que nous avons réussi notre mission, que la transition écologique et solidaire serait enfin advenue dans les territoires. Mais nous reviendrons sur ce point dans un autre article, car il en mérite au moins un à lui seul.

 

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